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Les terrasses Villafranchiennes

Les terrasses de Châteauneuf-de-Gadagne, d’altitude moyenne de 115 mètres sont attribuées à la période villafrancienne, c’est à dire la période la plus ancienne du quaternaire (près de 1 million d’années).

Les sols alluviaux calcaires du départ ont donc eu peu le temps d’évoluer et de se transformer intensément. Ils portent en eux la trace des climats et des formations végétales qui se sont succédées tout au long de ce million d’années, en particulier les trois grandes glaciations quaternaires.

Dans le même temps, le niveaux des rivières s’enfonçaient de plus de 80 mètres dégageant ces plateaux à galets de façon spectaculaire. Le tracé des grandes rivières de la confluence Rhône Durance a connu de grands déplacements. Au Würm (-70 000 à -12 000 ans) il est probable que la Durance contournait par le nord la massif de Châteauneuf-de-Gadagne en divaguant au travers de la plaine de Sorgues.

Les terrasses à galets de Châteauneuf-de-Gadagne (113 m), Jonquerettes (116 m), Caumont (125 m), Vedène et Saint Saturnin-les-Avignon se rattachent par leurs altitudes à l’un des plus anciens niveaux du Rhône, le Villafranchien. Elles correspondent au témoin le plus oriental du cours ancien du Rhône. -12 000 ans, s’achève la dernière période glaciaire… Le relief se termine par le jeu de l’érosion et des dépôts alluviaux et colluviaux.

La sorgue

Issue de la célèbre résurgence de la Fontaine-de-Vaucluse, son débit bien que variable, n’est jamais nul. Alimentée par le plateau d’Albion et les Monts de Vaucluse, ce réseau souterrain constitue le fameux « mystère de la Fontaine de Vaucluse ». La végétation riveraine des différents bras de la sorgue est de type médio-européén, caractérisée par la présence de l’Aulne glutineux et contraste fortement avec la végétation voisine.

 

Réseau hydrographique et terrains non calcaires du Vaucluse

Réseau hydrographique et terrains non calcaires du Vaucluse